Dans une compétition nationale qui sera organisée, le meilleur travailleur de l’année bénéficiera d’un prix de cinquante millions de francs burundais dans le cadre de l’évaluation de l’année 2025 baptisée, « Année du laborieux». L’annonce a été faite par le président de la République, Evariste Ndayishimiye, lors de la rencontre avec les responsables des médias et les influenceurs, le lundi 1er décembre 2025 au palais présidentiel Ntare Rushatsi. Différentes questions soulevées par les professionnels des médias ont également été répondues.

Concernant la question de savoir à quand la réouverture des frontières avec le Rwanda, le président burundais tient à préciser que la réouverture des frontières sera seulement conditionnée par l’extradition, par le Rwanda, des personnes recherchées par la justice burundaise. Mais, selon lui, les échanges se poursuivent entre les deux parties.
En ce qui concerne la faible connexion à internet qui se remarque dans certaines localités du pays, le chef l’Etat fait savoir que le problème sera résolu progressivement avec l’avènement d’autres organisations fournissant les services d’internet. Mis à part Starlink, dont certains, selon lui, n’ont pas bien accueilli son arrivée au Burundi, M. Ndayishimiye signale qu’il y a un autre fournisseur de service d’internet qui va bientôt offrir ses services au Burundi. Et cela permettra de supprimer ce que le président burundais qualifie de « monopole » dans ce domaine.
A cet effet, le chef de l’Etat recommande au ministre de la Communication et des médias, de voir la possibilité de créer au moins deux centres en ville de Bujumbura, pouvant offrir gratuitement l’internet, afin de permettre à ceux qui en ont besoin, d’en profiter utilement.
Comme l’année en cours a été baptisée « Année du laborieux », le président Ndayishimiye a annoncé, dans l’avenir, l’organisation d’une compétition pour sélectionner le « meilleur laborieux de l’année » et celui-ci sera primé avec une enveloppe de cinquante millions de francs burundais pour encourager ses efforts. Il encourage les initiateurs des projets de développement et leur conseille de communiquer avec le BESD (Bureau d’études stratégiques et de développement), suivant la grandeur du projet, pour éviter toute forme d’entraves sur le terrain.
Claude Hakizimana
