Entre Alger et Gitega: Une synergie croissante pour une Afrique décomplexée et souveraine
Dans la soirée du mercredi 12 novembre 2025, la Première dame du Burundi, Angéline Ndayishimiye s’est joint à l’ambassadeure de la République algérienne démocratique et populaire, Sabah Fedel, dans la célébration du 71è anniversaire de la Fête nationale qui rappelle le déclenchement de la révolution algérienne. L’ambassadeure d’Algérie au Burundi et l’assistant du ministre ayant la coopération dans ses attributions ont souligné, à gros traits, des excellentes relations existantes entre ces deux pays.

«Bien que géographiquement éloigné, nos deux pays [Algérie et Burundi, NDLR] partagent une vision commune de l’Afrique décomplexée, souveraine, maîtresse de son destin et pleinement intégrée dans l’économie mondiale» a révélé l’ambassadeure Sabah Fedel du haut de la tribune. Elle renchérit sa position en affirmant que sur le plan des relations bilatérales, force est de constater qu’elles ne sont pas des simples relations protocolaires. «Elles sont historiquement fondées sur une fraternité panafricaine sincère et profonde». Prenant la parole, Syldie Manirerekana, assistant du ministre ayant la coopération dans ses attributions abonde dans le même sens. «Au niveau politique, l’Algérie et le Burundi ont toujours entretenu des relations de coopération au sein des organisations régionales et internationales, en particulier l’Organisation des Nations unies et l’Union africaine», précise.

L’Algérie, un partenaire fiable
Au nom du gouvernement burundais, Syldie Manirerekana salue l’engagement de l’Algérie à soutenir la Vision Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060. Il appelle d’autres partenaires au développement à apporter une pierre angulaire à cette «belle» bâtisse.
De son côté, Sabah Fedel indique que l’Algérie a toujours maintenu des relations de soutien et d’amitié avec le Burundi. «Nous sommes particulièrement fièrs des initiatives visant à soutenir les jeunes en leur offrant des bourses pour l’enseignement universitaire et la formation professionnelle. Dans le cadre de ce programme boursier, cent soixante jeunes burundais suivent actuellement leurs études en Algérie», a-t-elle illustré.
Moïse Nkurunziza
