Une période d’une année accordée au Burundi pour la mise en œuvre dudit projet
Sous le haut patronage du Ministère des Ressources minières, énergétiques, de l’industrie, du Commerce et du tourisme, le Comité national de pilotage du projet: « Renforcement de la résilience post-pandémique et de la participation à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) par le développement des capacités des Petites et moyennes entreprises (PMEs) et du secteur privé dans les pays en transition », s’est réuni ce lundi 10 novembre 2025, à l’Hôtel City Hill à Bujumbura. Le projet est financé par un don octroyé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et il est exécuté par le Cabinet GOPA GIWA.

Le plan d’actions à mettre en œuvre dans le cadre dudit projet a été adopté moyennant des recommandations de mise à jour de ce dernier (Photo Jean Etienne Ndayizigiye)
Le projet est exécuté dans quatre (4) pays africains en transition : le Burundi, les Comores, la Gambie et la Sierra Leone pour une durée initiale de deux (2) ans jusque Décembre 2025. Il apporte principalement son appui au secteur privé qui est dominé par les Petites et Moyennes Entreprises (PMEs) pour l’aider à devenir compétitif et tirer bénéfice de l’intégration régionale continentale à travers la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf). Le projet se concentre sur le renforcement des capacités du secteur privé et des institutions nationales d’appui et de régulation du secteur privé ainsi que l’accélération de la préparation au commerce régional.
La réunion était axée sur l’évaluation de l’état des lieux du projet et la planification de ses activités d’ici décembre 2026, la BAD ayant accordé une année d’extension. Le Comité national de pilotage devait analyser le programme de travail et de le faire progresser au Comité régionale de pilotage qui est l’organe de gouvernance du projet au niveau des quatre (4) pays participant au projet.
L’une des questions largement débattues pendant la réunion est liée au budget alloué aux activités proposées dans le cadre dudit projet, tel a été la principale préoccupation des membres du comité de pilotage. Le consultant international et Chef de mission du projet, Tharcisse Kadede a rassuré que ce projet est adéquatement financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) dans les quatre pays en transition à savoir le Burundi, les Comores, la Sierra Léone et la Gambie. Il s’agit d’un accord de don octroyé par cette banque aux pays bénéficiaires en vue de mettre en œuvre ce projet. Et de préciser que le budget alloué au projet est global avec une répartition entre les trois composantes et les différentes activités. Chaque pays utilise la part du budget qui lui est réservée.
L’autre préoccupation des membres du Comité national de pilotage est en rapport avec les délais de mise en œuvre du projet. Ils ont fondé leur inquiétude sur le fait qu’au cours de la présentation, le pays reprend ses activités après une période de suspensionet cela grâce au dialogue institutionnel fructueux entre les autorités du Burundi et la BAD. Et de ce fait, le pays accuse des retards dans l’exécution du projet par rapport aux trois (3) autres pays participants au projet. A cette préoccupation, M. Kadede a tranquillisé en indiquant que, grâce à l’année d’extension accordé par la BAD, le Burundi pourra s’ajuster et réaliser toutes les activités inscrites au projet. C’est l’intérêt de l’exercice de programmation qui nous a occupé aujourd’hui. Avec le concours des parties prenantes impliquées, nous pourrions rattraper les retards et réaliser de bonnes performances.
Après des échanges nourris et fructueux, les participants ont adopté le plan de travail de novembre 2025 à décembre 2026 que le Burundi compte réaliser dans le cadre dudit projet et qui sera présenté lors de la prochaine réunion virtuelle du Comité régional de pilotage prévue le mercredi 12 novembre 2025 regroupant les quatre pays en transition.
Jean Etienne Ndayizigiye
