Les Burundais ont célébré le 32e anniversaire de l’assassinat du premier président démocratiquement élu Melchior Ndadaye, le mardi 21 octobre 2025, comme d’autres Burundais, la province de Gitega a célébré ce moment fort au chef-lieu en présence du gouverneur de cette province Liboire Bigirimana,des élus parlementaires et locaux, ainsi que la population.
La province de Gitega a commencé le 32e anniversaire de l’assassinat du président Ndadaye (Photo Amédée Habimana
)Ces cérémonies dirigées par le gouverneur de la province de Gitega, ont vu la participation de plusieurs députés élus dans la province, des dirigeants des partis politiques légalement reconnus dans la province, d’autres personnalités, des élèves du secondaire et des habitants.
Les cérémonies ont débuté par une prière interconfessionnelle avec les représentants des églises protestante,musulmane et catholique, qui ont appelé à la paix et la sécurité au Burundi.Ils ont exhorté les Burundais à protéger le pays que Dieu leur a donné, défendre la paix, préserver le pays comme un trésor, guider les dirigeants avec amour, justice et bonté, et suivre l’exemple laissé par le martyr Melchior Ndadaye pour que tous vivent dans la paix et la sécurité en rejetant la haine et le sang versé.
Ensuite, des gerbes de fleurs ont été déposées au mémorial du martyr de la démocratie situé dans le quartier Musinzira au centre-ville.Les gerbes de fleurs ont été déposées dans l’ordre à commencer par le gouverneur de cette province pour l’administration provinciale,l’administrateur communal,les représentants des partis politiques dont le CNDD-FDD et le Frodebu, parti du héros de la démocratie ainsi que d’autres oeuvrant dans la localité et enfin, le représentant de la famille biologique du défunt.
Elles se sont clôturées par l’écoute du discours prononcé par Feu Melchior Ndadaye, président de la République qui, en 1993, appelait les Burundais à lutter pour la paix, respecter les droits de l’Homme, éliminer les armes de guerre, rejeter la haine, et partager équitablement les richesses du pays afin que chacun ait ce dont il a besoin sans nuire les autres.
Amédée Habimana
