Le développement du secteur agricole au coeur des échanges
Dans la poursuite de ces descentes au niveau des provinces, le Premier ministre Nestor Ntahontuye a réuni, dans l’après midi du jeudi 25 septembre 2025 au chef lieu de la province de Buhumuza, les intervenants dans le secteur de l’environnement, agriculture et l’élevage ainsi que les administratifs de cette province. Ces derniers ont été mis au courant des décisions prises par le gouvernement dans le cadre de la promotion du secteur agro-pastoral et environnemental, l’hygiène et l’économie du pays. Ils ont, par la suite, été appelés à veiller à la mise en application de ces décisions.

S’adressant à ces administratifs et cadres du secteur de l’environnement agriculture et élevage, le Premier ministre Nestor Ntahontuye a d’abord rappelé que tous les pays qui sont aujourd’hui des puissances sont partis de la transformation de la terre pour arriver au développement. Ainsi, a-t-il poursuivi, le gouvernement du Burundi, dans sa vision de mener le pays vers un développement durable, a fourni beaucoup d’efforts pour promouvoir le secteur agricole. Dans ce cadre, il a diminué le fardeau des agriculteurs en ce qui concerne l’approvisionnement en fertilisant et semences sélectionnées où il paie 66,8% pour Fomi imbura, 60% pour Fomi Bagara, 67,7% pour Fomi Totahaza, 78,1% pour dolomi ainsi que 40% pour les semences sélectionnées de maïs. L’agriculteur paie le reste.
Malgré tous ces efforts, le gouvernement du Burundi a, cette année , jugé bon de faire un pas en avant dans ce secteur agricole en y impliquant des investisseurs privés. Ainsi, il a prévu des privilèges pour ceux qui vont investir dans le secteur de l’agriculture notamment les centres semenciers et de l’élevage notamment la mise en place des fermes et amener de nouvelles races.
L’environnement est également concerné notamment, le reboisement et l’apiculture. Ces privilèges sont entre autres leur accorder les terres publiques nons exploitées moyennant des contrats avec l’Etat et un plan d’affaire bancable; les aider à contracter des crédits au sein des banques, leur payer les intérêts des crédits contractés dans les premieres années en attendant que le projet commence à produire. Mais, a-t-il précisé, les acquéreurs de ces terres devront payer des redevances annuelles.
Les contrevenants à l’hygiène seront, cette fois-ci, sanctionnés
M. Ntahontuye a aussi parlé de l’hygiène et assainissement. Il est revenu sur la loi régissant l’hygiène au Burundi et ainsi que des sanctions prévues par cette dernière aux contrevenants. Les administratifs ont été appelés à appliquer cette loi en vue de promouvoir la propreté dans le pays. Et de préciser que, dans peu de jours, cette loi sera traduite en Kirundi et affichée au chef lieu des communes et zones.
Le dernier point abordé dans cette rencontre concerne la préservation de l’économie burundaise. A ce sujet M. Ntahontuye a appelé les Burundais à aimer les produits locaux tout en précisant que la décision prise par le gouvernement est de ne permettre à personne d’importer les produits qui sont disponibles dans le pays. Une autre chose qui ruine l’économie burundaise est, selon M. Ntahontuye, les irrégularités dans le payement des taxes notamment chez les commerçants et leur clients qui ne sont pas éveillés à l’utilisation des machines de facturation électronique. Il a invité les Burundais à toujours demander la facture à chaque achat sinon les produits achetés seront saisis et retirés moyennant payement d’une amande de 20% de leur valeur. Les commerçants eux sont recommandés d’utiliser les machines de facturation électronique.
Eric Sabumukama