Dans l’avant midi du mercredi 24 septembre 2025, réunis en séance plénière sous la présidence de Gervais Ndirakobuca, président du Sénat, les sénateurs ont adopté à l’unanimité, le projet de loi portant ratification de l’Accord de prêt destiné au financement du projet d’aménagement de la route nationale n°16 (phase II), reliant Mutambara-Bururi et Kibaya-Mweya.

Représentant le gouvernement dans ces travaux, le ministre des Infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux, Jean Claude Nzobaneza, a présenté l’exposé des motifs. Il a indiqué que ce projet d’infrastructure s’inscrit dans la vision du gouvernement du Burundi de renforcer le développement économique et social par la modernisation du réseau routier. Selon lui, l’aménagement et le bitumage de la RN16 permettront de relier le Sud du pays, notamment la commune Rumonge où est prévue l’extension du port, à la capitale politique Gitega, où sera construit un port sec.

Le ministre a souligné que ce projet vise, non seulement à désenclaver plusieurs régions, mais aussi à renforcer l’intégration des zones agricoles, touristiques et urbaines du Centre et du Sud du pays. « La modernisation de cette route facilitera le transport des biens et des personnes, réduira les coûts logistiques et fera du Burundi, une plateforme d’échanges entre l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Est », a-t-il précisé.
Selon la commission, la réalisation de cette route constitue un levier majeur pour renforcer l’intégration entre les zones agricoles, touristiques et urbaines du Centre et du Sud, améliorer les services de transport et faciliter l’accès aux marchés. Elle permettra également d’accroître la compétitivité du pays en réduisant les coûts logistiques et en développant les infrastructures routières. Les sénateurs ont posé plusieurs d’autres questions d’éclaircissement et le ministre Nzobaneza leur a répondu avant de conclure que l’adoption de ce projet de loi s’inscrit dans l’engagement du gouvernement à soutenir la croissance économique et sociale.
A l’issue des échanges, les sénateurs ont exprimé leur adhésion totale à ce projet, avant de l’adopter à l’unanimité.
Amédée Habimana