Lors d‘un point de presse animé le 12 septembre 2025, dans le cadre du nouveau processus de recrutement des candidats militaires au sein de la Force de défense nationale du Burundi (FDNB), le porte parote de l’armée, Gaspard Baratuza a donné des éclaircissements à certaines questions des journalistes et professionnels des médias. Il a mentionné que l’armée burundaise n’exclut personne, et que seuls la volonté et le pouvoir sont les mots clés pour y intégrer.

M. Baratuza indique qu’il y a une quatrième composante au sein de l’armée appelée réserviste, prévue dans la loi organique actuelle. Il précise que cette composante est en cours de finalisation de l’exécution de ses missions.
M. Baratuza révèle que les militaires de rangs terminent leurs carrières à l’âge de quarante cinq ans, cinquante ans pour les sous officiers, cinquante cinq ans pour les officiers et soixante ans pour les officiers généraux. « Donc, il y a une période, pendant laquelle, chaque militaire dans chaque catégorie qui termine sa carrière est considéré comme réserviste pendant deux ans. Actuellement, ces militaires qui terminent leurs carrières seront gérés dans la catégorie des réservistes », explique le porte parole de l’armée burundaise. Il rappelle que depuis 1996 jusqu’en 2003, il y’avait le Service militaires obligatoires (SMO), et cela sera bientôt revalorisé au sein de la FDNB, dans le but d’occuper les jeunes burundais, plus précisément ceux qui terminent cycle post-fondamental de l’enseignement burundais.
« Nous allons former ces jeunes dans les différents domaines, afin qu’ils apprennent des techniques qui vont leur permettre de protéger leur patrie. Cela sera également une occasion, pour ces jeunes, d’apprendre les différentes notions de production, afin de contribuer à l’atteinte de la Vision 2040 2060 ».
Pour la question des faveurs accordées à certains jeunes affiliés aux partis politiques, M. Baratuza souligne que la FDNB n’exclut personne. De plus, il précise que c’est la raison d’être de tous ces communiqués diffusés à travers tous les médias convoquant tous les jeunes burundais qui le souhaitent et qui sont capables, sans distinction aucune, à intégrer volontairement l’armée burundaise.
« De même, lors des recrutements, il y aura des tests physiques et intellectuels qui n’excluront personne, qui ne tiendront jamais de l’appartenance politique. Il faut simplement réussir les tests et avoir une bonne santé. Sinon, la Force de défense nationale du Burundi accueille tous ceux qui veuillent, mais qui peuvent « , martèle-t-il. M. Baratuza a affirmé que la volonté et le pouvoir sont les deux mots clés pour intégrer l’armée, parce qu’on doit servir sa nation en tant que Burundais fort physiquement.
Avit Ndayiragije