Le Burundi est un miroir dans la mise en œuvre de l’agenda jeunesse, paix et sécurité. Tels sont les propos de maître Eddy Yav, lors d’un point de presse animé par le Comité technique régional des experts de l’Agenda Jeunesse, paix et sécurité dans les pays de l’Afrique centrale en collaboration avec le Centre d’appui aux initiatives locales de développement et d’assistance aux personnes vulnérables (Cidep) et le panel des experts de la Résolution 2250 chapitre de la RDC, autour du thème : L’entreprenariat des jeunes, levier de la promotion de l’agenda jeunesse et sécurité.

« On ne peut pas construire le monde sans la contribution des jeunes » a rappelé, maître Eddy Yav. Il a affirmé que le Burundi est en train d’influencer positivement les autres pays africains à mettre en place des plans nationaux en faveur des jeunes. « En décembre 2024, le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye a organisé le troisième dialogue continental sur la jeunesse, paix et sécurité. L’appel a été lancé à tous les Etats africains à mettre en place des plans nationaux de l’Agenda jeunesse, paix et sécurité. Au mois de février 2025, la Gambie a mis en place son plan et le Libéria vient aussi d’emboiter le pas », a-t-il salué. Quant à Aimable Nzoyisenga, le fait que le gouvernement du Burundi est engagé à investir dans la jeunesse constitue un levier incontournable pour transformer les ambitions nationales en réalité. Revenant sur la Résolution 2250 de l’Union africaine, M. Nzoyisenga a rappelé que les Etats membres sont appelés à donner aux jeunes, une plus grande voix dans les postes de prises de décisions. A cela, Eddy Yav est optimiste. « Avec l’impulsion du Burundi et de la RDC, nous essayons d’aider les Etats. C’est cela qui est attendu du président burundais à travers tout le continent».
Interrogés sur la contribution de ces experts dans la résolution des crises sécuritaires dans les pays des Grands lacs, ils ont été clairs. « Notre armée est la plaidoirie. Le comité technique de l’agenda jeunesse, paix et sécurité de l’Union africaine continuera à mener son plaidoyer ».
Moïse Nkurunziza