Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye a reçu en audience, le vendredi 8 août 2025 au palais présidentiel Ntare Rushatsi, le directeur de l’UNHCR (bureau régional du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés ) pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands lacs, Mamadou Dian Balde, en compagnie de la représentante résidente du HCR au Burundi, Brigitte Eno et la coordinatrice résidente du Système des Nations unies au Burundi, Violet Kenyana Kakyomya. La question des réfugiés congolais accueillis par le Burundi et les Burundais étant encore en exil, était au centre de leurs échanges.

« Nous avons abordé plusieurs thèmes. L’important à noter en premier ici, est les remerciements exprimés au président de la République et au peuple burundais, pour avoir reçu un nombre élevé de réfugiés congolais qui ont fui la guerre civile à l’Est de la République démocratique du Congo », a indiqué Mamadou Dian Balde, à l’issue de l’audience, soulignant également une « extrême importance » de la solidarité et la générosité manifestées par la plus haute autorité du pays et son peuple envers ces réfugiés congolais.
Les échanges de ces personnalités ont également porté sur la question des Burundais étant encore en exil dans les pays comme la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya et ailleurs. Concernant les réfugiés burundais qui veulent regagner le bercail, le directeur du bureau régional d’UNHCR a demandé à la plus haute autorité du pays, de tout faire pour créer des conditions pouvant leur permettre de revenir et recommencer leur vie. Car, selon M. Mamadou, l’exil n’est pas facile. Sur cette problématique, ce visiteur s’est dit rassuré par les orientations fournies par le président de la République.
La paix et la sécurité règnent sur tout le territoire national
Selon le porte-parole adjoint du président de la République, Sébastien Ntahongendera, le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a indiqué à la partie visiteuse que le Burundi est toujours prêt à accueillir les réfugiés burundais qui souhaitent rentrer, tout en précisant également la disponibilité de tout le nécessaire pouvant permettre leur réintégration. La question liée à la paix et la sécurité ne peut plus être prise comme un prétexte, car ces dernières règnent actuellement sur tout le territoire burundais, a poursuivi M. Ndahongendera.
Claude Hakizimana