La population s’indigne quant à l’arrêt subit des travaux de réhabilitation
Les travaux de réhabilitation de la route reliant Rumonge et Buyengero qui avaient été débutés les mois derniers se sont vus arrêté sans aucune information au niveau de l’administration communale. Etienne Havyarimana, l’administrateur de l’ancienne commune de Buyengero indique qu’ils ont vu leur commencement mais qu’ils ne savent pas où réside le problème pour que ces travaux soient stoppés. Par contre le directeur général d’ARB (Agence Routière du Burundi), Constantin Bigirimana signale que c’est un problème technique qui a poussé ces travaux à ne pas continuer comme prévu. Cela ressort de l’entretien que ces deux interlocuteurs ont accordé au journal «Le Renouveau du Burundi» le lundi 15 juillet 2025.

Constantin Bigirimana, le directeur général d’ARB informe pourquoi les travaux ne se poursuivent pas comme prévu. « Ces travaux sont d’abord retardés. L’entreprise qui a gagné le marché a commencé les travaux pendant la pluie. Elle a rencontré beaucoup de problèmes qui ont freiné la continuité de ces travaux. Nous espérons qu’ils vont redémarrer d’ici peu de jours », a-t-il dit. M. Bigirimana ajoute aussi qu’on attend le fond en provenance du budget annuel afin que ces travaux soient mieux fignolés.
Le mauvais état actuel de la route impacte sur les échanges dans la région
Selon Etienne Havyarimana, administrateur de l’ancienne commune de Buyengero, il s’inquiète sur le point d’avancement de ces travaux. «Je ne suis pas satisfait pour la réhabilitation de cette route. Je suis étonné en trouvant que ces travaux ne se poursuivent pas comme auparavant. Mon souhait est de les voir reprendre pour doter à la population cette infrastructure de grande envergure dans leur vie quotidienne», dit-il.
Quant à la population, elle dit qu’elle avait un ouf de soulagement quand elle voyait le début de cette réhabilitation. «Nous avions pensé que nous allons recevoir un peu de soulagement car la route est réhabilitée. Nous somme très fatigués, se déplacer dans la région est actuellement devenu un casse-tête et cela impacte sur les échanges et les chaines de valeurs entre population. Si on prend le déplacement d’une moto, on va arriver à la maison étant épuisé. Nous interpellons toutes les institutions qui contribuent dans la construction des routes à intervenir car la vie n’est pas facile sans une route praticable », dit-elle.
Elie Niyoyitungira (stagiaire)