Elles contribuent dans la lutte contre la pauvreté
Les coopératives féminines de la commune de Cankuzo sont saluées pour leur engagement et leur contribution croissante à l’économie locale et nationale, dans le cadre de la vision du Burundi 2040-2060 a indiqué Philippe Nduwayo,le chargé des questions de développement économiques dans ladite commune, dans une interview téléphonique accordée au journal Le Renouveau du Burundi
Philippe Nduwayo, conseiller communal chargé des questions du développement économique, souligne l’adhésion remarquable des femmes aux groupements coopératifs. Selon ses propos, ces femmes ont pleinement intégré leur rôle de pilier dans le développement économique, tant au niveau de leurs foyers que pour l’ensemble du pays. Il affirme que leur engagement se manifeste par une volonté de contribuer activement à la vision nationale2040-2060.
M. Nduwayo explique que grâce à leur organisation en coopératives, ces femmes ont entrepris des démarches auprès des institutions financières et programme dont la mission est de soutenir les initiatives des coopératives. Il cite notamment les succès des coopératives «Abakenyezi Turashoboye» de Nyakivumu et «Dushikirane» de Kabuga, qui ont bénéficié du financement du Paeej (Programme d’appui à l’Entrepreneuriat des jeunes) et qui, aujourd’hui, enregistrent des bénéfices notables pour leurs membres et la collectivité. Le conseiller communal estime que leur niveau de contribution au développement du pays est digne d’eloge, car elles participent activement à la lutte contre la pauvreté et à la satisfaction de leurs besoins.
De son côté, Yvette Niyompundu, représentante de la coopérative «Mutsama», spécialisée dans l’apiculture, témoigne de son engagement et de celui de sa coopérative dans le développement économique local. Elle déclare avoir compris le rôle essentiel des femmes comme moteur de développement et comme moteur de développement et soutient leur détermination à contribuer à la vision du Burundi 2040-2060
Philippe Nduwayo et Yvette Niyompundu, lancent un appel aux autres femmes de la commune, à suivre cet exemple, en s’organisant en coopératives et en sollicitant le soutien financier auprès des institutions financières. Par ailleur, ces femmes adressent une requête aux institutions financières, les priant de leur accorder des délais supplémentaires pour le remboursement de leurs prêts, en raison des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de leurs projets.
En définitive, l’essor des coopératives féminines à Cankuzo témoigne d’une dynamique locale forte où l’engagement des femmes se révèle en atout majeur pour le progrès économique et social de la région et du Burundi.
Jean Marie Ndayisenga (stagiaire)
