Les facteurs socioculturels l’influencent
« La faible adoption aux méthodes contraceptives modernes est un problème de santé publique qui touche de nombreux pays en général, et ceux des pays en développement en particulier », a indiqué Amandine Nimubona, docteur à l’hopital «Twese Turashoboye » de Karusi, lors d’un entretien qu’elle a accordé au journal Le Renouveau du Burundi, le jeudi 30 janvier 2025 à Bujumbura.
Mlle Nimubona révèle les facteurs culturels et sociaux influencent la faible adoption aux méthodes contraceptives car, dans certaines cultures, l’utilisation des contraceptifs est stigmatisée ou perçue comme contraire aux valeurs traditionnelles.
Elle dit que l’accès limité à l’éducation et le manque d’informations sur la santé reproductive et les options contraceptives conduit à des taux d’adoption plus bas. « Une compréhension insuffisante des méthodes contraceptives et leur utilisation peut inhiber l’adoption », a précisé Mlle Nimubona.
Elle fait découvrir que dans certaines régions, les infrastructures de santé sont insuffisantes, rendant ainsi difficile l’accès aux contraceptifs et le coût de ces méthodes peut être prohibitif pour certaines populations et limite l’accès à ces ressources.
Amandine Nimubona a ajouté que des politiques de santé de la reproduction peu soutenues ou inexistantes peuvent freiner la disponibilité des contraceptifs, sans oublier et le manque de financement qui peut limiter leur accessibilité.
L’adoption des méthodes, une stratégie sûre
Pour Mlle Nimubona, il n’y a d’autres solutions que la bonne adoption de ces méthodes afin de bien planifier les naissances. Elle a interpelé la population à recourir à l’utilisation des méthodes contraceptives afin de stopper le rythme de l’augmentation de la population qui est en déphasage avec l’augmentation des ressources pour vivre.
Elle a conclu en disant que l’application de ces méthodes contraceptives aidera le pays dans l’atteinte de la Vision 2040 et 2060 où on prévoit que chaque ménage mette au monde trois enfants en 2040 et deux en 2060.
Mynka Careille Iriho (stagiaire)