En tant que peuple prétentieux du développement, les autochtones adhèrent massivement aux coopératives. Actuellement, Il existe, au niveau provincial, plus de treize coopératives regroupant les autochtones. Ils sont dans l’agriculture, l’élevage et les métiers. Mais les contraintes liées au manque de terres cultivables le manque de moyens pour s’approvisionner en semences et fertilisants en plus des difficultés d’enregistrement des coopératives entravent le développement de cette communauté. Tels sont les propos d’Anicet Ndayisenga, représentant du comité de défense des droits des peuples autochtones et vulnérables au Burundi en province de Ngozi.
Il demande à l’Agence burundaise de développement de revoir les tarifs pour faciliter l’enregistrement des coopératives des peuples autochtones. C’était lors d’un entretien dernièrement accordé au quotidien Le Renouveau.
Anicet Ndayisenga est l’un des peuples autochtones qui a eu la chance de fréquenter l’école jusqu’à obtenir un diplôme de Baccalauréat en agronomie à l’université de Ngozi. Comme il le fait savoir, il est actuellement le représentant du comité de défense des droits des peuples autochtones et vulnérables au Burundi en province de Ngozi. Sur l’état d’adhésion des peuples autochtones dans les coopératives, il a précisé que la province de Ngozi a plus de treize coopératives réunissant la communauté Batwa habitant dans cette province.
La coopérative, une voie pour l’autodéveloppement
Comme secteur d’activité, M .Ndayisenga indique que les membres de ces coopératives se sont lancés dans l’agriculture, l’élevage et les métiers. Il fait savoir que les coopératives ont permis à la communauté des peuple autochtones à se sentir dans la communauté et au changement de mentalité. A travers les coopératives, a-t-il ajouté, les autochtones enregistrent un pas franchi dans le développement.
Malgré la volonté de se développer à travers les coopératives, M .Ndayisenga mentionne certaines difficultés. Il cite l’incapacité financière pour s’approvisionner en semences sélectionné et des fertilisants pour les coopératives agricole et les difficultés d’accès aux médicaments pour les soins de leurs bétails. Il signale également les difficultés d’accès aux crédits et aux subventions suite au non enregistrement de leurs coopératives. Il sollicite auprès de l’Agence burundaise de développement de faciliter l’enregistrement des coopératives appartenant aux peuples autochtones.
Clovis Dusabe