« La digitalisation du système financier, une des avancées pour atteindre un développement décent. L’objectif étant de capter en temps réel, les flux financiers et de transformer la banque de la République, en une banque centrale digitale dans les années à venir », tels sont les propos du gouverneur de la Banque de la république du Burundi (BRB) Edouard Normand Bigendako, lors d’un symposium récemment organisé.
Edouard Normand Bigendako a souligné qu’en plus de la digitalisation du système financier, la BRB a engagé d’autres réformes pour moderniser la politique monétaire et le système financier burundais. Il s’agit notamment de la migration vers une politique monétaire basée sur le ciblage de l’inflation. Ce cadre, a-t-il garanti, devra être adopté avant la fin de 2026 et permettra ainsi une meilleure gestion des taux d’intérêt pour stabiliser l’économie du Burundi. Cela, a-t-il rassuré, facilite la BRB d’aligner ses actions sur la vision du Burundi 2040-2060.
Un autre point non négligeable dans l’atteinte de la vision de l’émergence et du développement, tel que nous confié par M. Bigendako, est que la BRB est actuellement une banque innovante.
« Nous avons noué des relations avec des partenaires efficaces comme, les banques centrales de la Communauté est-africaine, l’Alliance pour l’inclusion financière (Afi), le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’Association africaine de crédit rural et agricole (Afraca), la Bank AL Maghrib, la Banque Mondiale, etc.», a-t-il indiqué. Et d’ajouter que les responsables et le personnel de la Banque ont déjà pris un engagement d’être une équipe compétente, efficace et performante, unie par une vision commune et œuvrant dans un climat de travail épanoui et guidée par des valeurs d’excellence, de la probité et de la loyauté.
La banque centrale envisage également garder le même cap pour la mise en œuvre de la vision de la Banque centrale du Burundi qui est « être une banque centrale moderne dotée de compétences techniques capables d’impulser l’innovation et d’assurer la stabilité du système financier pour un développement durable de l’économie burundaise ».
Donathe Ndayisenga