Le mardi 17 décembre 2024, il est organisé au niveau national à travers tous les chefs- lieux des provinces du Burundi, un concours de test physique pour le recrutement des candidats sous-officiers qui vont intégrer la FDNB (Force de défense nationale du Burundi) pour l’édition 2024. En mairie de Bujumbura, soixante- dix sur soixante-quinze candidats attendus ont passé le test.
Après le concours, Gaspard Baratuza, porte-parole de la FDNB, a fait savoir qu’il s’agissait exactement d’une course sur une distance de six kilomètres organisée après le récent test intellectuel portant sur les épreuves de Mathématiques et Français qui s’est déroulé à Bujumbura, il y’a dix jours. «On va faire la sommation des notes de ces épreuves à savoir le test intellectuel et physique dans le but de voir les meilleurs candidats qui seront sélectionnés pour aborder les entrainements à l’école des sous-officiers située en province de Bururi », a précisé M. Baratuza.
S’agissant de l’effectif des candidats en mairie de Bujumbura, le porte-parole de la FDNB a informé qu’au cours de ce recrutement, soixante-dix neuf candidats se sont faits inscrire. Et parmi ces derniers, seuls soixante-quinzecandidats ont passé le test intellectuel, tandis qu’aujourd’hui, soixante-dix candidats se sont présentés pour le test physique. Il a signalé que les résultats finaux vont être connus aujourd’hui même afin de pouvoir continuer d’autres étapes de recrutement des candidats sous-officiers pour l’année 2024.
Un recrutement spécial pour des besoins spécifiques de la FDNB
A la question de savoir pourquoi les filles ne faisaient pas parties de ce recrutement pour cette année, M. Baratuza a précisé qu’il s’agissait d’un recrutement spécial pour des besoins très spécifiques pour la FDNB.M. Baratuza a expliqué qu’au sein de la FDNB, il y a des services qui sont principalement destinés aux hommes car ils demandent beaucoup de forces.
A cela, il a cité les services de la force maritime, la force aérienne, ainsi que les différentes unités des armes d’appui au sein de la Force de défense nationale du Burundi. « Donc, ce n’est pas à dire que nous avons ignoré les filles, plutôt c’est parce que dans ce genre de services, nous avons sérieusement besoin de gens de grands gabarits, d’où le recrutement des garçons », a expliqué le porte-parole de la FDNB. Il a mentionné qu’il y a aussi des besoins spécifiques que les filles exercent dans la FDNB, mais également dans les différentes missions de maintien de la paix que les garçons ne peuvent pas faire. Raison pour laquelle il y a une complémentalité dans des recrutements ordinaires, on va appeler tout le monde sans exception.
Avit Ndayiragije