Le ministère ayant l’environnement dans ses attributions via l’Office burundais de protection de l’environnement (OBPE) a organisé en date du 27 novembre 2024, un atelier de restitution de l’étude d’inventaire forestier national et élaboration du niveau d’émission de référence des forets du Burundi. L’objectif dudit atelier était d’échanger avec les parties prenantes sur les résultats de la mission confiée à FRM (Forest Ressources Management sur le niveau d’émission de référence des forêts du Burundi et de recueillir leurs observations.
Dans son discours d’ouverture, le directeur général de l’OBPE, Berchimans Hatungimana a précisé que ce travail a été commandité dans le cadre d’alignement du travail d’inventaire forestier aux engagements du pays dans la Contribution déterminée au niveau national (CDN) pour réduire les émissions des gaz à effets de serre. Ledit travail contribuera à avoir des informations pour négocier les financements liés au carbone mais aussi il y a nécessité d’avoir les informations complémentaires sur les volumes et les superficies des forêts.
Quant au représentant de l’Union européenne, Pascal Ledroit, l’étude de FRM fait suite à l’étude commanditée par l’Union européenne sur la finance climatique qui a recommandé la réalisation du Niveau d’Emissions de Réference pour les forêts. Les résultats de l’étude vont contribuer à une meilleure connaissance de la contribution des forêts du Burundi à la finance climatique et au-delà. Les résultats vont faciliter la mise à disposition des informations nécessaires pour ne se rassurer que le Burundi est aligné à la réglementation de l’UE sur zéro déforestation.
Une opportunité offerte pour le Burundi
Nicolas Bayor, représentant le bureau FRM, spécialisé en aménagement forestier qui a gagné le marché d’appuyer le Burundi à avoir son NERF, a souligné que c’est une opportunité offerte pour le Burundi de présenter le niveau des émissions de CO2 au secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Et d’ajouter: « Les résultats du NERF permettent de développer d’autres projets sur le bois énergie, la gestion durable des forêts et suivi des forêts.
Après avoir suivi différentes présentations sur l’étude, a suivi une session questions-réponses pour stimuler une compréhension commune. A la fin, des recommandations ont été formulées par les parties prenantes comme l’intégration des placettes non inventoriées et difficilement accessibles dans l’inventaire suivant afin d’avoir des données dans ces zones.
Notons que différentes parties prenantes dans le domaine de la conservation ont pris part à cet atelier notamment les représentant de l’OBPE ; ceux de l’UE ; du PNUD ; du Pacecor ; du programme « Dukingiribidukikije » ;du comité REDD+ ; les chercheurs des Universités ; les membres des équipes ayant collectées les données sur terrain de l’inventaire forestier national et les représentants de différentes ONG locales comme la 3C(Conservation Communauté de changement) et COH (Communities of Hope)
Eliane Nduwimana