Le ministère des Finances, du budget et de la planification économique a lancé, le jeudi 14 novembre 2024, l’IMCP( Initiative masse critique de professionnels). C’est un programme pour le renforcement des capacités professionnelles afin d’assurer la durabilité des projets de développement. Cette initiative apportera des bénéfices significatifs pour le développement national.
Wagué Cissé Hawa, représentante de la Banque mondiale au Burundi a fait savoir que l’IMCP a pour objectif de former les professionnels des projets du gouvernement financés par la Banque mondiale. Ce programme va intervenir dans cinq domaines dont la gestion financière, la passation de marchés, la garantie environnementale et sociale, l’audit interne des projets et le suivi et l’évaluation. Elle a précisé qu’en premier lieu cent cinquante fonctionnaires qui travaillent dans ces projets vont bénéficier d’une formation. En effet, la Banque mondiale finance vingt projets du gouvernement du Burundi pour un montant de un milliard huit cent million de dollars. Pour ce, il est crucial d’avoir des professionnels dans ces domaines pour mettre en œuvre ces projets dans les délais. Et ce programme aura un impact positif sur la population et dans l’atteinte des objectifs de développement.
Mme Hawa a souligné que pour la mise en œuvre de ce programme, la Banque mondiale va collaborer avec le ministère en charge des Finances, l’Université du Burundi et l’ISG (Institut supérieur de gestion) pour pouvoir mettre en œuvre ce programme rapidement. Avec cette initiative, il y aura plus d’experts dans ces projets financés mais aussi, les fonctionnaires du gouvernement qui seront capables de mettre en œuvre les programmes de développement dans le pays.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre du développement du Burundi
Quant au ministre en charge de Finances, Audace Niyonzima, il a indiqué que les projets financés par la Banque mondiale s’inscrivent dans le cadre du développement du Burundi. Il a ajouté qu’avec la Vision du Burundi, « pays émergent en 2040 et développé en 2060 », le pays a besoin des ressources humaines qualifiées afin d’exécuter les projets dans les meilleurs délais. C’est pourquoi le Burundi compte sur ce programme pour l’avancement des objectifs de développement. Il a rappelé que les fonds utilisés dans les projets financés par la Banque mondiale sont des fonds pour le gouvernement. Car, ils œuvrent pour le développement du pays. Pour ce, il a fait un clin d’œil à ceux qui veulent gaspiller ces fonds en prétextant que ce sont les fonds de la Banque mondiale.
Fidès Ndereyimana