Le président de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), Prosper Ntahorwamiye a animé, le vendredi 25 octobre 2024, un point de presse pour évaluer à mi-parcours l’enrôlement partiel aux élections de 2025. Pendant trois jours d’enrôlement, ceux qui se sont fait inscrire sur le sol burundais s’élèvent à un million sept-cent-quarante-deux-mille-cent-onze (1 742111) soit 29%, sur une hypothèse de travail d’enrôler six millions de burundais.
Débuté le mardi 22 octobre 2024 pour prendre fin le jeudi 31 du même du mois à dix sept heures précises, l’enrôlement électoral en cours concerne tous les Burundais en âge d’élire, dix huit ans, a laissé entendre M. Ntahorwamiye. Pour lui, un burundais né avant juin 2007 est permis de se faire enrôler et tout le monde est prié de garder jalousement son récépissé. Il a indiqué que les centres d’enrôlement sont bien aménagés et connus et aucun enrôlement en dehors de ces derniers n’est permis. Et d’ajouter que les partis politiques et les organisations de la société civile qui ont demandé de suivre de près l’événement en cours ont déjà décroché la permission pour leurs mandataires. Il s’agit, notamment trente cinq personnes issues du parti CNL, seize de l’Observatoire national des élections et des organisations pour le progrès (Onelop), dix du Conférence des évêques catholiques du Burundi (Cecab), vingt et un de l’Association pour la consolidation de la paix au Burundi (Acopa) etc. Il a garanti que la Ceni décentralisée continue à accorder des permissions à d’autres qui le veulent.
Etat des lieux d’enrôlement par province
M.Ntahorwamiye a signalé que dans le cumul des inscrits susmentionné, la province de Bujumbura compte 354.581 inscrits, 274.913 inscrits pour celle de Buhumuza, 205 776 pour la province de Burunga, 423.961 de Butanyerera et 482 880 inscrits pour la province de Gitega. Il a informé que les chiffres pour les burundais qui se trouvent à l’étranger ne sont pas encore parvenues à la Ceni.
M. Ntahorwamiye a exhorté les administratifs locaux à continuer la sensibilisation tout en faisant entendre que l’enrôlement en cours est très différent du récent RGPHAE (recensement général de la population, de l’habitant, de l’agriculture et élevage). Il a demandé aux agents recenseurs de bien faire leur travail et d’utiliser le matériel en bon père de famille.
Donathe Ndayisenga