Le ministre en charge des Finances, Audace Niyonzima a procédé, le jeudi 17 octobre 2024, au lancement officiel du projet «Financement additionnel au Programme régional de statistiques de la CEA (Communauté Est-africaine) pour les résultats». Il s’agit d’un projet du gouvernement financé par la Banque mondiale, qui vise l’harmonisation des statistiques au niveau de cette communauté.
« Le projet que nous venons de lancer est un projet financé par la Banque mondiale, c’est-à-dire un financement additionnel au programme régional de statistiques de la CEA pour les résultats. Pour cela, le Burundi a obtenu environ vingt millions de dollars américains pour un début». C’est ce qu’ affirme par Audace Niyonzima, ministre en charge des Finances, lors du lancement de ce projet.
Ce montant est d’abord pour appuyer l’INSBU (Institut national de la statistique du Burundi) dans les infrastructures y compris la construction de son siège à Gitega. Ainsi, nous avons déjà obtenu le terrain et l’acquisition d’autres équipements pour la collecte des données. Ce financement sera aussi affecté dans l’amélioration de la qualité, les sources de données, ajoute-t-il.
D’après toujours le ministre Niyonzima, parmi les vingt millions de dollars américains, il y a six millions et demi qui sont déjà affectés au recensement national. C’est un projet qui s’étend sur une période de cinq ans. « Si l’INSBU utilise à bon escient ces ressources, il est possible qu’on puisse mobiliser d’autres ressources pour appuyer les activités qui sont soutenues par ce financement », précise-t-il.
Le Burundi, quatrième pays à faire partie de ce programme
Dans la perspective de l’implémentation du programme de l’union monétaire de la CEA, nous avons besoin des statistiques harmonisées, et c’est ainsi que nous avons obtenu ce financement, conclut M. Niyonzima.
Le Burundi vient d’être le quatrième pays après le Kenya, le Rwanda, et la Tanzanie, à faire partie de ce programme. Les données des statistiques résultantes de ce projet peuvent informer la vie des décisions politiques.
Yvette Irambona