Lors du lancement officiel des activités du Programme d’appui au secteur de l’eau et au renforcement de la résilience au changement climatique phase-1 par le ministère en charge des finances en collaboration avec le ministère de l’Hydraulique, de l’énergie et des mines, le jeudi 10 octobre 2024, pas mal des questions ont été posées en rapport avec les conditions de la pérennité et la durabilité de ce programme. Le directeur général de l’AHAMR a assuré qu’avec la vision du gouvernement, la manière de faire les choses a été déjà changée, et que les résultats seront mesurables.
Dans les présentations qui ont été faites lors des activités du lancement, Nestor Niyonzima, directeur général de l’AHAMR (Agence burundaise de l’hydraulique et de l’assainissement en milieu rural), a fait savoir que l’objectif principal est de renforcer la résilience face aux effets du changement climatique et à l’amélioration durable des conditions de vie socioéconomique des populations dans les zones d’implémentation du programme. S’agissant de la durabilité de ce programme, M. Niyonzima a indiqué que les participants étaient l’Unité de gestion ainsi que les parties prenantes institutionnelles dont les cadres de l’agence d’exécution du ministère de tutelle, de celui en charge des finances et de celui en charge de l’environnement dans le but ultime de contribuer dans la mise en œuvre effective du Paserec pour une réussite totale.
« Les bénéficiaires directs des interventions du Paserec seront également associés dans la mise en œuvre dès le début des activités jusqu’à la réception des infrastructures et des activités génératrices des revenus », a ajouté le directeur général de l’AHAMR.
Agir pour l’intérêt du pays et du peuple burundais
S’exprimant sur les grands projets du gouvernement qui sont bien planifiés, mais dont, dans la plupart des cas, les résultats ne sont pas satisfaisants, M. Niyonzima a signalé qu’avec la vision du gouvernement, d’autres méthodes de faire les choses ont été adoptées en vue d’atteindre les résultats escomptés. « Quand de tels projets sont financés, beaucoup de gens pensaient que l’argent sera là pour le consommer ou l’utiliser pour leurs propres intérêts. Mais, actuellement, c’est tout à fait le contraire parce que nous avons déjà informé toutes les parties prenantes que le Paserec n’est pas un programme de la Banque africaine de développement mais plutôt celui de l’Etat », a précisé M. Niyonzima. Il ajoute que dans l’exécution, il faut que les gouverneurs de provinces, les administrateurs communaux ainsi que la population soient impliqués dans le but d’agir pour l’intérêt du pays en général et de la population bénéficiaire en particulier. Avant de procéder aux activités proprement dites du programme, M. Niyonzima a affirmé que des séances d’information et de sensibilisation seront organisées au niveau local à l’intention de tous les bénéficiaires directs et indirects en vue de recueillir leurs interventions et recommandations pour y tenir compte.
Avit Ndayiragije