
Mme Ndikumana conseille les artisans et artistes du Burundi de travailler en coopérative
Le secteur artisanal est clé de la croissance économique du pays. Mais, le manque des marchés d’écoulement constitue un défi. Les artisans sont appelés à fournir beaucoup d’efforts dans l’objectif d’améliorer la qualité de leurs produits afin d’entrer en compétition avec les artisans de la région. Cela ressort d’un entretien que la présidente de la Coopérative des femmes artisanes et artistes du Burundi(Cofaab), Evelyne Ndikumana a accordé au journal « Le Renouveau du Burundi », le lundi 7 octobre 2024.
Le secteur artisanal joue un rôle très important dans l’augmentation de la production et dans l’atteinte des objectifs du développement durable. Car, ce secteur est disponible dans tout le pays. Le fait qu’il soit disponible au niveau national, constitue un atout dans la croissance de l’économie.
Mme Ndikumanaa fait savoir qu’en ce qui concerne la Cofaab, elle organise des séances de sensibilisation à l’endroit de ses membres pour qu’elles améliorent la productivité.Elle souligne que les artisans et artistes du Burundi ont déjà compris l’importance de l’innovation dans ce métier. Car, la clientèle a besoin de la nouveauté. Toutefois, Malgré les efforts des artisans et artistes, le manque des marchés d’écoulement constitue un handicap dans ce secteur, renchérit-elle. Pour faire face à ce défi, cette coopérative essaie de négocier les marchés dans la région. Mais, elle demande un appui des partenaires au développement pour l’écoulement de leurs produits. En outre, les artisans et artistes sont appelés à améliorer la qualité de leurs produits afin d’entrer en compétition avec les artisans de la région.
L’exposition-vente contribue à la promotion du secteur
Notre interlocutrice souligne que l’organisation des expositions-vente que ce soit nationale et régionale est nécessaire pour la visibilité et la promotion de ce secteur. C’est pourquoi elle interpelle les autorités habilitées dans ce secteur de multiplier souvent ces exposition-ventes. Car, les artisans et artistes y trouvent des opportunités d’écouler leurs produits et surtout une occasion d’échanger les expériences.
Mme Ndikumana conseille les artisans burundais de valoriser leurs métiers et surtout de travailler en coopératives car c’est plus rentable que le travail individuel, que ce soit en quantité ou en qualité des produits. Elle appelle tout un chacun d’apprendre à valoriser les produits fabriqués au Burundi pour accroitre l’économie du pays.
Fidès Ndereyimamana