Le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élévage, en compagnie des cadres dudit ministère et des délégués du Pnud, a effectué, le vendredi 20 septembre 2024, une visite guidée sur les rives de la rivière Ntahangwa où le projet « Restauration des paysages pour accroître la résilience dans les zones urbaines et péri-urbaines de Bujumbura » va appuyer pour protéger les rives de cette rivière. Il a constaté que les populations environnantes en particulier, et tout le pays en général vont beaucoup bénéficier des activités de ce projet.
Après la visite guidée, le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Prosper Dodiko a fait savoir que le projet intitulé « Restauration des paysages pour accroître la résilience dans les zones urbaines et peri-urbaines de Bujumbura » est structuré sous quatre composantes : « La première est le renforcement des capacités tehniques pour outiller les cadres afin d’avoir les capacités suffisantes pour faire face aux changements climatques. La deuxième est la restauration du paysage y compris la stabilisation des berges des rivières dont cellle de Ntahangwa. La troisième composante est consiste à de donner à la communauté des moyens de résilience aux changements climatiques notamment en injectant dans la zone d’action le financement des activités génératrices de revenus. Tandis que la dernière est cadre avec la coordination, le suivi-évaluation et la communication », a-t-il précisé.
Le tronçon prioritaire à stabiliser
M. Dodiko a signalé que le budget alloué à l’exécution de ce projet est de 8 932 420 dollars américains. Comme nous l’avons constaté, explique-t-il, si nous comparons ce budget et le tronçon qu’il faut stabiliser, il est encore insuffisant. C’est pourquoi nous avons mis sur place une équipe mixte, composée de bénéficiaires, d’experts du ministère en charge de l’Environnement et ceux de l’Obuha et du projet sans oublier l’implication de l’administration locale pour identifier quel est le tronçon prioritaire qui devrait faire l’objet des études pour la stabilisation.
Il a ajouté que même si les quatre composantes restent importantes pour le projet, il va demander au comité de pilotage que pendant la mise en œuvre du projet, qu’il puisse allouer beaucoup de ressources à la deuxème composante qui s’occupe de la stabilisation de la rivière Ntahangwa. Car, poursuit-il, non seulement le tronçon de cette rivière est long mais aussi, les ménages concernés sont nombreux.
M. Dodiko a profité de cette occasion pour interpeller les communautés environnantes à s’approprier des dividendes de ce projet pour la durabilité des activités exécutées. Il a ainsi encouragé le comité de pilotage de travailler d’arrache-pied pour terminer les travaux dans les délais prévus.
Rose Mpekerimana