L’agriculture constitue un facteur important de la croissance économique des pays en voie de développement. Elle offre des opportunités d’emplois aux jeunes déterminés à s’atteler au travail. C’est le cas de Rémy Nizigiyimana, un jeune cultivateur de pastèques, œuvrant dans la zone et commune Nyanza-lac. Sa production trimestrielle peut dépasser 3 tonnes, ce qui lui permet de subvenir à ses besoins quotidiens. Il nous l’a indiqué le lundi 29 juillet 2024 depuis Nyanza-lac.
Selon M. Nizigiyimana, l’agriculture permet d’assurer un accroissement considérable soutenu de la production alimentaire et d’améliorer la sécurité alimentaire. Elle constitue donc selon lui, une voie pour un meilleur avenir des jeunes. C’est dans ce cadre qu’il s’est donné la mission de promouvoir la culture des pastèques au Burundi. Actuellement, sa production trimestrielle peut dépasser 3 tonnes. Dans le but d’augmenter davantage sa production, il prévoit étendre son champ jusqu’à plus d’une quinzaine de hectares. Toutefois, ce jeune entrepreneur estime qu’il faudrait multiplier les entreprises de transformation agro-alimentaires au Burundi, dans le but de donner une valeur ajoutée à la production agricole. Cela permettrait aux agriculteurs burundais d’exporter facilement leur récolte en vue de rentrer avec les devises dans le pays. Pour y parvenir, M. Nizigiyimana indique qu’il prévoit implanter une industrie de transformation des melons d’eau en jus pouvant être mieux conservés pour ensuite être commercialisés en dehors des marchés locaux. Voulant contribuer dans la lutte contre le chômage au Burundi, ce jeune entrepreneur indique qu’il va bientôt s’occuper des autres cultures d’exportation pouvant être cultivées dans différents coins du pays. Cela occasionnera, selon lui, une création d’emplois en faveur de la jeunesse burundaise.
L’insuffisance du capital parmi les défis majeurs
M. Nizigiyimana souligne que son projet nécessite un grand capital pour qu’il soit bénéfique à la majorité de la population burundaise et au pays. Voulant étendre au maximum possible son projet, il indique qu’il fait actuellement face à l’insuffisance du capital ce qui limite sa production. Il invite à cet effet les institutions qui appuient normalement les projets des jeunes par des financements, à le soutenir. Il interpelle enfin la jeunesse burundaise à s’atteler au travail, en vue d’accélérer la mise en œuvre de la vision d’émergence et de développement du Burundi.
Tharcisse Sibonkomezi