Lors de la séance plénière dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Gélase Daniel Ndabirabe, le ministre des Finances, du budget et de la planification économique, Audace Niyonzima était l’invité du jour, le jeudi 13 juin 2024, en vue d’expliquer aux élus du peuple le projet de loi portant la fixation du budget général de l’Etat pour l’exercice 2024-2025.
Dans son exposé des motifs, le ministre en charge des finances a indiqué que les dépenses totales de l’Etat s’élèvent à 4 382,98 milliards de FBu pour l’exercice 2024-2025 contre 3 780,95 milliards de FBu de l’exercice précédent, soit un accroissement de 15,92%. Selon les explications du ministre Niyonzima, cet accroissement est principalement justifié, d’une part, par l’augmentation de l’investissement sur les ressources intérieures, en vue de la mise en œuvre des projets prioritaires du gouvernement et d’autre part, les dépenses salariales.
Les recettes totales passent de 3 371,6 milliards de FBu en 2023-2024 (budget révisé) à 3 941,11 milliards de FBu en 2024-2025, soit une augmentation de 16,89%.
Le recours au financement extérieur et intérieur pour combler le déficit de 441,87 milliards de FBu
Le déficit global du budget général de l’Etat est de 441,87 milliards de FBu en 2024-2025 contre 426,51 milliards de FBu en 2023-2024. « Il est expliqué par l’augmentation du budget alloué à l’investissement selon les priorités retenues par le gouvernement pour booster l’économie nationale, l’amélioration des infrastructures publiques et la mise en œuvre effective de la politique salariale équitable », a ajouté M. Niyonzima. Il a noté que le financement du déficit budgétaire (441,87 milliards de FBu) pour équilibrer ledit projet de loi proviendra du financement extérieur et intérieur s’évaluant respectivement à 224,49 milliards de FBu et 217,37 milliards de FBu. Les détails sur le projet de loi portant fixation du budget général de l’Etat vous seront livrés dans la prochaine parution.
Claude Hakizimana