Le début du mois de juin 2024 a été marqué par une agréable surprise sur le marché de Gitega, puisque les prix des vivres secs ont connu une baisse notable, offrant un soulagement bienvenu aux habitants locaux. Selon les habitants rencontrés au marché en train de s’approvisionner, cette baisse des prix est attribuée à l’abondance de récoltes dans la région, signalant un changement positif dans le paysage économique agricole.
Selon Marc Ndabaniwe, un habitant de l’un des quartiers de la ville de Gitega, la capitale politique, les agriculteurs de Gitega et des régions avoisinantes ont bénéficié de conditions météorologiques favorables au cours de la saison culturale B. Ce qui a entraîné des rendements meilleurs pour les cultures telles que le maïs, le riz et les haricots. L’excédent de production a conduit à une augmentation de l’offre de vivres secs sur le marché, ce qui a entraîné une baisse des prix.
Les commerçants du marché de Gitega ont remarqué une augmentation significative de l’approvisionnement en vivres secs, ce qui a entraîné une concurrence accrue entre les vendeurs pour attirer les clients. En conséquence, les prix des produits alimentaires de base ont diminué, offrant un répit financier aux ménages locaux qui dépendent du marché pour leurs besoins alimentaires.
Cette baisse des prix des vivres secs est accueillie favorablement par la population de Gitega, qui a longtemps souffert de l’augmentation des coûts des produits alimentaires. Les familles peuvent désormais en bénéficier à des prix plus abordables, ce qui contribue à améliorer leur sécurité alimentaire et leur bien-être général.
A notre passage au marché de Gitega dans la matinée du 3 juin 2024, le riz de 1ère qualité s’achetait à 3 500 FBu, celui de la 2e qualité à 3 200 FBu tandis que le riz de la 3e qualité était à 2 800FBu. Pour le maïs, le prix au kilo varie entre 1 100FBu et 1 300FBu. S’agissant des haricots, la variété dite « Jaune » s’achetait à 3 500FBu le kilo, « Kinure » à 3 150FBu, « Kirundo» entre 2 700 FBu et 2 800 FBu.
La baisse des prix des vivres secs sur le marché de Gitega au début de juin 2024 témoigne d’une récolte suffisante et offre un soulagement bienvenu aux habitants locaux. Cette situation met en lumière l’importance de conditions météorologiques favorables et d’une gestion agricole efficace pour garantir la sécurité alimentaire et la stabilité économique dans la région.
Amédée Habimana