Dans la matinée du samedi 20 avril 2024, les citadins de la ville de Gitega se sont rassemblés autour de la Première dame du Burundi Angéline Ndayishimiye, qui venait lancer la campagne « Zéro déchets » dans cette capitale politique. L’hygiène corporel, du milieu de travail, de l’espace public, etc. est indispensable pour arriver à un développement humain, a-t-elle signifié aux citadins de Gitega.
Les activités de lancement de la campagne « Zéro déchets » dans la capitale politique ont vu la participation des parlementaires natifs, les autorités administratives, la population, les membres du corps de défense et de sécurité, etc. Elles consistaient au curage des caniveaux des routes du centre-ville, du ramassage des débris et plastiques afin de les acheminer en lieu approprié. Les participants à ces activités ont également planté des fleurs à la place dénommée « Arbre du centre » située au centre du Burundi.
Dans son message à la population, la Première dame Angéline Ndayishimiye a appelé tout le monde à se soucier de l’hygiène sous toutes ses formes et partout. Et de rappeler que le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye est à remercier pour avoir accepté et pris les devants en prenant lui-même le taureau par les cornes en mairie de Bujumbura. Pour elle, l’hygiène corporelle, dans les rues, en famille et en milieu du travail est un signal fort qui montre le degré de développement humain. Il va de pair aussi dans la protection de l’environnement car, le jet des déchets partout et en pêle-mêle contribue à la dégradation de l’environnement. Or, durant ces jours, des phénomènes nous renvoyant des signaux sur les conséquences du changement climatique se font observer un peu partout dans le pays.
Mme Ndayishimiye a lancé un appel vibrant à tout Burundais soucieux du bien-être, de faire sienne cette campagne à travers laquelle elle a promis d’accompagner toutes les villes et centres urbains du pays. Les parents sont appelés à apprendre à leurs enfants dès le bas âge, la culture de l’hygiène et l’organisation. Cela contribuera sans nul doute à atteindre même avant le terme, la vision du pays de faire du Burundi en 2040, un pays émergent et en 2060, un pays développé.
Amédée Habimana