Dans le cadre de clôturer le mois de mars 2024, le parti CNDD -FDD en mairie de Bujumbura a organisé, le jeudi 28 mars 2024, une prière interconfessionnelle comme à l’accoutumée. Ladite prière a été organisée sous le thème « Ensemble retenons la contribution de la femme dans le développement de la famille et du pays». Dans ses enseignements, le secrétaire général du parti au pouvoir, Réverien Ndikuriyo a appelé les Burundais à travailler jour et nuit pour avancer vers à un niveau très remarquable du développement.
Dans le cadre d’atteindre la vision Burundi pays émergent en 2040, et pays développer en 2060, M.Ndikuriyo a demandé aux participants à la prière de développer leurs familles et le pays. Il a appelé les Burundais en général, et les militants du parti CNDD-FDD en particulier, à mettre en tête que l’émergence du pays doit être atteinte d’ici moins d’une dizaine d’années. Il faut donc se donner des directives et travailler correctement. Qualifiant de choix inévitable la place de la femme dans le développement, le secrétaire général du parti CNDD-FDD a indiqué que «umukenyererarugamba» a une place très significative dans l’élaboration des projets s’alignant à l’émergence du pays. Il a notamment cité l’éducation des enfants, les inciter à obéir n’importe qui et travailler à toute allure. Un enfant, a-t-il souligné, selon la manière dont il a été éduqué par sa mère, doit être capable d’établir la vision de son avenir et se mettre sur le terrain de travail. En se développant lui-même, il développe en même temps le pays.
Chaque femme a un droit propre
L’orateur du jour, Sheikh Ramadan Ndikumana, se référant à la parole se trouvant dans le saint Coran 3,42, a souligné qu’une femme dotée de bonnes manières est la couronne de son mari. A cet effet, il a indiqué que les femmes burundaises ont leurs droits, devoirs et coutumes propres à elles-mêmes. Il leur a demandé de ne plus se comparer aux femmes étrangères dans leurs manières de s’habiller, d’éduquer leurs enfants, de travailler etc. Mais, de faire tout ça dans la droiture et bonne image de notre chère patrie. « Vous les femmes burundaises en général et les Bakenyererarugamba en particulier, le mois de mars dédié à la femme s’écoule, vous devriez avoir pensé à la jeunesse. Prévoyez quoi faire pour orienter la jeunesse pour ne pas avoir honte, que ce soit au niveau de vos familles et au niveau du pays », a-t-il insisté.
Donathe Ndayisenga