Dans le cadre du suivi et évaluation de l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet d’appui aux Fondations de l’économie numérique (Pafen), le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias a organisé, le jeudi 21 mars 2024 à Bujumbura, un atelier sur la coalition des réformes. Il a été rehaussé par la présence de Ferdinand Manirakiza, secrétaire permanent au sein dudit ministère.
Dans son discours, M. Manirakiza a fait savoir que l’objectif de la banque mondiale qui a financé ce projet est d’assurer, avec le ministère ayant la communication dans ses attributions, le suivi de la mise en œuvre du Pafen en faisant le point sur l’état d’avancement des activités déjà lancées et le processus de passation des principaux marchés, la sauvegarde et la mise en place d’un mécanisme de gestion ainsi que la poursuite du dialogue politique sectoriel avec le gouvernement. C’est donc dans ce cadre, a-t-il poursuivi, que s’inscrivait cet atelier sur la modernisation de la gestion des finances publiques ainsi que la gestion du changement pour les réformes réussies, organisé par la Banque mondiale et la coalition pour les réformes dans l’optique de réunir toutes les parties prenantes clés du programme de digitalisation en général et de digitalisation de l’économie burundaise en particulier. Cela leur permettra d’élaborer l’ensemble des principes directeurs de la stratégie de gestion de changement pour la modernisation de la gestion des finances publiques. Il a rappelé que la partie du financement de ce projet vise à soutenir la digitalisation des finances publiques. Et d’ajouter que cela s’inscrit dans la droite ligne du gouvernement à travers la politique nationale de développement des Technologies de l’information et de la communication. C’est donc selon lui, un grand atout pour la réussite du Pafen et toute la politique de la transformation numérique du pays. A cet effet, a-t-il souligné, l’impact du Pafen doit être indélébile au regard des attentes du peuple burundais quant à ses résultats. La détermination de toutes les parties prenantes fera, selon lui, du Burundi un pays émergent en 2040 et développé en 2060, un pays où tous les services publics seront entièrement digitalisés et accessibles à tous.
Un projet qui vient à point nommé
Bienvenu Irakoze, coordinateur du Pafen a, quant à lui, indiqué que ce dernier est un projet du gouvernement du Burundi, financé par la Banque mondiale à hauteur de 92 millions de dollars américains avec comme objectif d’accroître l’accès d’un internet à haut débit et améliorer la capacité du gouvernement à gérer les ressources plus efficacement et fournir des services publics par voies numériques. C’est donc, son lui, un projet qui vient à point nommé dans la mesure où le gouvernement burundais s’est donné comme priorité la digitalisation des services publics et surtout le développement de l’économie numérique au Burundi. Selon lui, le monde est actuellement connecté, raison pour laquelle le Burundi ne peut donc pas se développer seul sans développer aussi l’économie numérique.
Tharcisse Sibonkomezi