Le Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes (Paeej) en province de Ngozi répond bien à sa mission. Depuis le début de ses activités, deux cent soixante-quatre projets de jeunes ressortissant de différentes collines ont eu le financement. En plus, cent trois coopératives et sociétés ont eu un financement, des formations dans divers métiers et des renforcements de capacités ont été faits. Le coût de financement s’élève à quatre milliards et cent millions de francs burundais .Tels sont les propos de Patrice Barutwanayo, représentant du Paeej antenne Ngozi, lors d’un entretien avec le Renouveau du Burundi.
Pour apporter le plus de soutiens aux jeunes, M. Barutwanayo a indiqué que le Paeej a octroyé une somme de 2 110 000 000 FBu pour financer 264 projets des jeunes de différentes collines. Il s’agit, dit-il, de 90 coopératives d’éleveurs de porcs, 164 coopératives engagées dans la promotion du secteur agricole et 10 coopératives d’éleveurs de lapins. En plus du financement pour les jeunes collinaires, renchérit-il, 103 coopératives et sociétés ont eu un financement. Un montant de 4 100 000 000fBu a été octroyé pour la réalisation des projets les plus innovants.
Des fédérations de coopératives ont été mises en place
Pour favoriser le partage d’expériences, le représentant du Paeej, antenne Ngozi a fait savoir qu’on a mis en place la politique de la mise en place des fédérations de coopératives. Dans cette optique, une fédération des coopératives des jeunes éleveurs de porcs a été mise en place, 9 fédérations communales des coopératives des jeunes engagées dans la promotion de l’agriculture ont vu l’existence. De plus, on a mis en place une fédération des coopératives de la ville de Ngozi enregimentées dans la cuniculture et une fédération des coopératives productrices des champignons moyennant une attente de production de 40 tonnes.
«Pour l’octroi des stages, le Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes en province de Ngozi a octroyé pour l’année écoulée, plus de 270 stages aux jeunes et pour l’année en cours, plus de 100 jeunes font actuellement les stages dans diverses institutions. Pour le renforcement de capacités, le Paeej a dispensé des formations dans divers métiers, dans la comptabilisation, dans la gestion et l’élaboration des projets. Pour le suivi, on effectue des descentes sur terrain afin de s’enquérir de l’état des réalisations et la mise en œuvre des projets», a dit M.Barutwanayo, représentant du Paeej antenne Ngozi.
L’insuffisance des moyens de transport ne facilite pas le suivi
Comme contraintes, il a indiqué que les durs moments qu’a connus le pays freinent encore le travail en commun des jeunes. Les cas des vols constatés qui découragent certains jeunes, l’insuffisance des moyens de transport qui ne facilite pas le suivi des projets financés et le faible niveau d’accès à l’Internet qui perturbe le dépôt des dossiers nécessitant le financement.
Pour contribuer dans la lutte contre le chômage et apporter une main forte dans l’augmentation de la production, M. Barutwanayo appelle les jeunes à se regrouper dans des coopératives pour le partage des expériences et contracter des crédits au sein du Paeej pour la réalisation de leurs projets et contribuer dans la création des emplois.
Clovis Dusabe