En collaboration avec le projet d’appui au centre d’excellence sous-regional en sciences de nutrition, l’East african nutritional sciences institute (Eansi) a organisé, le jeudi 15 Février 2024 à Bujumbura, un atelier de présentation et de validation de son Plan stratégique de communication et de visibilité. Comme l’a indiqué Amdi Fall, expert consultant qui a présenté son étude sur l’audit qu’il a effectué au sein de ce centre, l’Eansi doit veiller à l’accessibilité de l’information officielle par toutes les parties prenantes.
Lors de sa présentation, M. Fall a informé que parmi les missions de l’Eansi, figurent celui d’assurer, en collaboration avec le ministère ayant la santé dans ses attributions, le leadership sous-régional dans la formation et la recherche de haut niveau en sciences de la nutrition, assurer la publication et la dissémination des résultats de recherches en nutrition ainsi que développer la recherche de haut niveau en sciences de la nutrition. Toutefois, il signale qu’il a pu identifier pas mal d’obstacles auxquels fait face ce centre. Parmi ces derniers, il a cité notamment le déficit de ressources financières pour qu’il soit renforcé, un faible engagement des parties prenantes, une communication qui n’est pas bien mise en oeuvre ou inadéquate vis à vis des contextes ou de la cible à laquelle les messages sont destinés ainsi qu’une faible adhésion d’apprenants aux offres de formation. En outre, il se constate un faible, voire une absence de soutien de la part des autorités et décideurs étatiques. Pourtant, a-t-il déploré, l’Eansi devrait être d’une importance capitale dans le secteur de la nutrition. Pour y parvenir, éclaircit-il, plusieurs stratégies dont l’organisation d’événements de hautes factures destinées à mobiliser les ressources ainsi que la valorisation de l’offre de cursus, de diplômes et de formation proposée par l’Eansi devraient être sévèrement mises en oeuvre.
L’Eansi doit mener une campagne de marketing pour sa visibilité
Pour que l’Eansi puisse atteindre sa vision, M. Fall n’a pas manqué de donner ses recommandations à l’Eansi. Ainsi, ce dernier doit, selon lui, veiller à l’accessibilité de l’information officielle par toutes les parties prenantes, les bénéficiaires et le grand public. Il doit également renforcer l’image et la crédibilité de l’unité de mise en oeuvre du projet à travers une interaction efficace avec tous les acteurs. Dans le cadre de se faire reconnaître, M. Amdi a souligné que l’Eansi doit mener des campagnes intensives d’information et de marketing, ce qui pourrait ainsi améliorer sa visibilité. Ce centre doit également, selon lui, communiquer en direction des partenaires au développement et d’appui ainsi qu’au secteur de l’éducation.
Tharcisse Sibonkomezi
