Le porte-parole du ministère ayant la sécurité publique dans ses attributions, Pierre Nkurikiye a indiqué, le vendredi 25 juin 2021, lors de l’émission publique des porte-paroles des institutions que vingt-neuf personnes ont été appréhendées. C’est après les attaques armées perpetrées au mois d’avril à Rusaka, et au mois de mai 2021 à Muramvya et à Bujumbura.
Au mois d’Avril et de Mai 2021, le Burundi a connu trois attaques armées qui ont occasionné des pertes en vies humaines et matérielles, faisant aussi beaucoup de blessés. La première attaque s’est produite en commune Rusaka de la province de Mwaro au mois d’Avril. Il y a eu également une attaque perpétrée contre les véhicules dans la province de Muramvya, au mois de Mai ainsi que les jets de grenades dans différentes localités de la mairie de Bujumbura.
Interrogé à propos, lors de l’émission publique de juin 2021, à Makamba, M. Nkurikiye a indiqué que les enquêtes de la police sont terminées. « Les dossiers ont été transférés aux instances judicaires ».
Des preuves sûres et tangibles
Pierre Nkurikiye a fait savoir que la police dispose des preuves sûres et tangibles qui montrent que les personnes appréhendées ont réellement participé dans ces attaques. Concernant l’attaque de Rusaka, M. Nkurikiye a indiqué que quatorze personnes dont quatre militaires en retraite sont sous les verrous.
Pour l’attaque de Muramvya, Pierre Nkurikiye a indiqué que la police a appréhendé douze personnes dont deux militaires et un policier en retraite. Concernant l’attaque à la grenade au mois de mai 2021 à Bujumbura, le porte-parole de la police affirme que les forces de l’ordre ont arrêté trois personnes. Selon Pierre Nkurikiye, ces trois personnes ont été arrêtées en fragrant délit. « L’une de ces trois personnes a été appréhendée au moment où il se préparait à lancer une autre grenade. Les forces de l’ordre ont tiré sur lui avant de l’arrêter », a-t-il expliqué.
Moïse Nkurunziza