Le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida via le programme national de lutte contre le sida a organisé le mercredi 29 novembre 2023, un atelier média sur la Journée mondiale de lutte contre le sida. Les présentations de circonstance ont montré que le taux de séroprévalence globale est de 0,9%. Retenez que cette journée est célébrée le 1er décembre de chaque année. Toutefois, compte tenu de l’agenda chargé des hautes autorités, le Burundi la célébrera le 7 décembre de cette année.
Dans son discours de circonstance, le secrétaire exécutif permanent du Conseil national de lutte contre le sida, Jean Baptiste Nzorironkankuze a fait savoir que le gouvernement du Burundi a fait sien l’objectif 95-95-95 de l’Onusida, visant le contrôle de l’épidémie du sida à l’horizon 2030. Il a précisé que le Burundi se réjouit de l’état des lieux de la réponse nationale au VIH/sida malgré la persistance des gaps à différents niveaux. Il a ajouté que le taux de séroprévalence au niveau de la population générale est passé de 6% en 2002, à 3,6% en 2007, puis à 1,4% en 2010 et a atteint 0,9% en 2017. Le taux de séroprévalence dans les agglomérations urbaines est de 2,5% alors qu’il est de 0,7% en milieu rural. M. Nzorironkankuze a indiqué qu’il y a une tendance à la féminisation de l’épidémie du fait que le taux de séroprévalence chez le sexe féminin est de 1,2% alors qu’il est de 0,6% chez le sexe masculin.
Appropriation du programme de lutte contre le sida
M. Nzorironkankuze a signalé que depuis l’institutionnalisation de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le Burundi se joint annuellement à cet effort mondial pour essayer de combattre le sida. « Il s’agit pour le Burundi d’adhérer à une synergie mondiale dont l’objectif est de galvaniser toutes les forces afin d’arrêter la propagation de ce virus et prendre efficacement en charge les personnes infectées ou affectées.
M. Nzorironkankuze a, cependant, déploré que malgré ces efforts consentis par le gouvernement, le taux de séroprévalence chez certaines catégories de personnes reste élevé. Il a, de ce fait, interpellé tout un chacun à fournir plus d’efforts dans la sensibilisation de toute la population en général et de ces catégories de personnes vulnérables en particulier, au dépistage volontaire pour la prise en charge efficace du VIH/sida.
Rose Mpekerimana