Les députés ont adressé des questions orales avec débat à la ministre en charge du Commerce pour s’enquérir de l’état d’avancement des activités attribuées audit ministère. Les questions étaient centrées en particulier sur la vie du ministère en général et sur la hausse des prix de certains produits dans le pays. Pour ce qui est dans produits Brarudi, la ministre Marie Chantal Nijimbere a fait savoir que le ministère n’est pas chargé de fixer les prix, mais il se charge de la régulation.
«Le ministère n’est pas chargé de fixer les prix des produits Brarudi ainsi que ceux d’autres entreprises. Il est chargé de voir si les prix sont convenables selon les coûts de production, », a souligné la ministre Nijimbere. La crise russo-ukrainienne et la Covid-19 ont alors été évoquées, par la ministre Nijimbere, parmi les causes de la hausse des prix de certains produits de première nécessité dont les matières premières sont importées. Toutefois, pour ce qui est de la rareté des devises, elle a indiqué qu’un partage de ce que le pays possède se fait selon les priorités.
La ministre en charge du commerce en donnant la raison de la hausse des prix surtout du sucre, les produits Brarudi, le ciment Buceco, a ajouté que la capacité de production a diminué notamment pour la Sosumo. Mais, elle a souligné que pour palier ce défi, la Sosumo a été permise d’importer le sucre. Pour le ciment Buceco et les produits Brarudi, Mme Nijimbere a signalé que la hausse des prix a été faite pour permettre aux entreprises ne pas fermer.
Facilité pour la population dans la distribution du ciment
Le président de l’Assemblée nationale, Gélase Daniel Ndabirabe a recommandé à la ministre en charge du Commerce de créer une commission de suivi et évaluation pour bien contrôler tout ce qui se passe dans les secteurs du ministère.
Les députés ont aussi soulevé la question liée à la distribution du ciment Buceco. La ministre Nijimbere a répondu que Buceco possède une chaine de distribution par province et que le ciment est acheminé aux chefs-lieux des provinces. Les députés ont ainsi demandé à ce qu’il y ait une facilité pour la population dans la distribution du ciment ou bien lui laisser les frais de transport sur un sac de ciment. Les députés sont aussi revenus sur l’assurance qualité des produits locaux en l’ occurrence les boissons alcoolisées (Kick, Hozagara), les jus, etc. Pour eux, certaines de ces boissons sont nuisibles à la santé humaine et les faits sont visibles parmi la population.
Bien que Mme Nijimbere ait signalé que le BBN assure le suivi de la qualité de ces produits, elle a ajouté qu’il a besoin de beaucoup plus d’équipements pour améliorer davantage son travail. Toutefois, la ministre Nijimbere a souligné que la fermeture des entreprises n’est pas une solution, en indiquant que des mesures ont été renforcées. Pour les boissons alcoolisées, la taxe a été élevée de 80 à 100%. Ces dernières vont coûter chère et les gens ne pourront pas s’en procurer facilement. Pour la ministre, l’assurance de la qualité doit être une garantie mais la population est tenue de consommer tout en étant responsable.
Laurent Mpundunziza