
Les travaux retiennent plus d’attention
A son deuxième jour, le vendredi 21 avril 2023, le Forum national sur le développement, édition 2023 a été caractérisé par les exposés sur la santé, l’hygiène et l’assainissement, l’écologie et la macro- économie. Plusieurs interventions des participants ont enrichi la vision du Burundi en 2040. Des recommandations ont été émises pour suggérer les activités qui pourront se réaliser jusqu’en 2040. Le chef de l’Etat a clôturé le forum national sur le développement en recommandant à tout en chacun de s’atteler aux activités qui cadrent avec la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060.
Dans son discours de clôture, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye a fait savoir qu’il est ravi du déroulement du forum national sur le développement, édition 2023. Il a rappelé que le Burundi n’est pas un pays pauvre comme beaucoup le pensent. Pour ce faire, il a demandé à tous ceux qui ont été présents physiquement ou par biais virtuel, de montrer la vraie image du Burundi: « Ceux qui présentent les statistiques sur l’état des lieux de la vie au quotidien des Burundais, ils se basent sur de faux chiffres. Dans ce cas, je demande aux membres du gouvernement d’organiser des descentes dans différents services qui sont en leur charge, pour s’enquérir de la situation de ceux qui ont besoin d’être appuyés. Personne ne peut pas comprendre comment les Burundais peuvent mettre ensemble leurs propres moyens pour construire un stade international moderne et échouer dans la construction d’un laboratoire national de référence », a précisé le chef de l’Etat.
Avoir l’amour de la patrie pour réussir la bonne gouvernance
Ndayishimiye a suggéré aux Burundais d’avoir l’amour de leur patrie. « Personne ne peut pas bien travailler pour un pays quand il donne une mauvaise image de ce pays. Ayez donc le patriotisme dans le but de réaliser les activités de développement du Burundi. »
Dans ce même ordre d’idées, il a recommandé aux autorités de prendre les devants pour prêcher par l’exemple en organisant différentes activités qui visent le développement du pays. Il leur demande de lutter contre la corruption et la malversation économique pour atteindre la bonne gouvernance dans le pays.
Le chef de l’Etat s’est engagé à être un leader qui travaille tout en mettant en avant la Vision du Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060. Il a fait un clin d’œil à ceux qui veulent déstabiliser le développement du pays en voulant récolter ce qu’ils n’ont pas semé, de changer de mentalités. « Je ne vais pas tolérer ceux qui prônent la paresse, la corruption et la vulgarisation de fausses informations dans le but de freiner ceux qui veulent contribuer et appuyer la vision du Burundi, pays émergent en 2040. », a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat a saisi l’opportunité pour remercier les Burundais vivant tant dans le pays qu’à l’étranger pour leurs contributions dans le développement du pays. Il a réitéré sa gratitude envers les organisations internationales pour leur appui technique et financier. Il leur demande de rester aux côtés du Burundi au cours de la mise en œuvre des recommandations issues de ce forum national sur le développement, édition 2023.
Des recommandations émises
Au terme du forum national sur le développement, les participants ont émis différentes recommandations. Celles- ci étaient réparties en deux catégories : Celles qui vont dans le sens d’améliorer le projet du document de vision et celles qui proposent de fournir des orientations pour la mise en œuvre de la vision qui sera faite à travers le plan « Burundi, pays émergent en 2040 et Burundi, pays développé en 2060 ».
Les participants ont alors recommandé de faire une mise à jour des données de référence utilisées dans le document de vision. Ils ont suggéré d’améliorer le civisme et l’engagement citoyen. Ces participants ont aussi proposé de mettre en œuvre les mécanismes solides de mise en œuvre et de suivi des recommandations émises pendant différentes rencontres. Ils ont enfin recommandé de renforcer la confiance et le dialogue avec les partenaires au développement.
Rose Mpekerimana