
Le procureur général de la République a prodigué des conseils aux bénéficiaires de la liberte provisoire
Le procureur général de la République Sylvestre Nyandwi a procédé à la libération conditionnelle des détenus à la prison centrale de Gitega le lundi 10 avril 2023. C’était dans le cadre de la campagne visant la remise en liberté des prisonniers éligibles à la liberté provisoire. Au total dans tout le pays, il est prévu 536 détenus qui vont bénéficier de la libérté provisoire.
- Nyandwi a fait savoir que depuis février 2023, il y a eu une campagne d’inspection dans les prisons et parquets visant à recenser les détenus éligibles à la liberté provisoire. Il a été remarqué que dans toutes les prisons, 536 détenus sont éligibles. D’où à la prison centrale de Gitega,56 détenus ont recouvré la liberté provisoire. Parmi ceux-ci, 10 sont des malades mentaux.
Des conseils à l’endroit des bénéficiaires
Le procureur général de la République a prodigué des conseils aux bénéficiaires de la liberté provisoire. Ils restent à la disposition des parquets pour finaliser leurs dossiers à transmettre devant les cours et tribunaux. Ils ne doivent pas manifester un comportement de nature à remuer le couteau dans la plaie de leurs victimes qui les verront libres sous peine de retourner à la prison.
Quant aux malades mentaux, Sylvestre Nyandwi a laissé entendre qu’ils seront libérés en fonction de la disponibilité de leurs familles qui viendront les récupérer elles-mêmes.
Dans le but de poursuivre cette campagne, M. Nyandwi a fait savoir que dès la semaine du 17 avril 2023, une autre inspection va être entamée dans les prisons et parquets pour identifier les détenus qui doivent recouvrer leur liberté afin de payer les dommages étant libres. Mais, à cela, le procureur général a précisé que cette campagne ne concerne pas des gens accusés de meurtre ou de violences sexuelles ainsi que ceux coupables des dommages exigeant des sommes colossales d’argent. Ces derniers doivent d’abord dédommager les victimes ou entendre avec celles-ci pour qu’elles ne reviennent pas réclamer des procès après.
Il a appelé tout détenu se sentant concerné par cette campagne à saisir les instances habilités afin de bénéficier de cette remise en liberté provisoire.
Amédée Habimana