Le Conseil national de la communication (CNC) a tenu une session de l’assemblée plénière ordinaire de ses membres le mercredi 29 juin 2022. Beaucoup d’activités prévues dans le plan d’actions annuel du CNC exercice 2021-2022 ont été réalisées. Le moyens financiers pour les mettre en œuvre ont été mis à la disposition du conseil et ont permis de passer à l’exécution des activités sans tarder. Cela a été dit par la présidente du CNC, Vestine Nahimana lors de l’ouverture de cette session.
Mme Nahimana a indiqué que les membres du bureau exécutif du CNC sont toujours encouragés par la volonté manifeste et l’esprit de collaboration sans faille qui existent entre les deux bureaux, exécutif et central. En effet, l’univers médiatique burundais n’a cessé de s’agrandir. « Nous comptons déjà 56 radios, 19 télévisions, 126 journaux et 35 agences de presse, soit un total de 236 organes de presse, toutes catégories confondues », a-t-elle ajouté. A ceux-là s’ajoutent les associations des professionnels et les organisations partenaires des médias qui se comptent à sept.
Mme Nahimana a expliqué que l’effectif des radios communautaires s’est accru de façon très spectaculaire parce qu’elles sont au nombre de 23 éparpillées sur le territoire national. « Malgré cet effectif de médias, on continue à recevoir des demandes d’autorisation d’exploitation et l’on compte exactement une soixantaine de dossiers en cours de traitement ».
Eviter de navigateur à vue
Elle a encouragé les investisseurs dans le secteur des medias et a exhorté leurs responsables à mettre en avant le professionnalisme matérialisé par le respect de la loi. Elle les a aussi encouragés à offrir des programmes de qualité qui cadrent avec les besoins des consommateurs des produits médiatiques.
Comme l’indique Mme Nahimana, les medias doivent fournir des efforts pour réaliser l’étude d’audience afin d’éviter de naviguer à vue et ainsi élaborer leurs grilles de programmes en conséquence. La présidente du CNC a enfin fait savoir que le service de monitoring accuse des insuffisances au niveau des ressources humaines alors que le nombre de médias à suivre augmente au jour le jour.
Evelyne Niyonzima
Fiston Byaterana Bahozi (stagiaire)