Malgré sa bonne qualité, sa meilleure classification au niveau mondial, le café burundais connait quelques défis liés à sa commercialisation, et plus précisément sur le marché international. Didier Nduwimana, qui a participé à la foire d’exposition internationale du café aux Etats-Unis d’Amérique mentionne que les principaux défis sont liés à la non disponibilité du café sur le marché.
Dans un entretien qu’il a accordé a la rédaction du journal Le Renouveau, Didier Nduwimana a fait savoir que le Burundi, dispose d’une grande opportunité pour cultiver le café que tout un chacun devrait exploiter pour accroître l’économie du pays, mais également améliorer la balance commerciale.
Tenant compte de sa bonne qualité, M. Nduwimana a indiqué que, lors de l’exposition, tout le monde a apprécié le café burundais. A la question de savoir la façon de rendre disponible le café burundais aux acheteurs internationaux, M. Nduwimana a d’abord informé que la commercialisation du café burundais rencontre actuellement pas mal de défis. Sur ce point, il a signalé la non disponibilité du café burundais sur les différents marchés et comptoirs internationaux comme le font les autres pays.
Didier Nduwimana a ajouté que la production d’une quantité très minime est aussi un grand défi. « Avec sa qualité et son appréciation sur le marché international par les acheteurs, le café burundais devrait être produit en grande quantité, et en plus on devait mettre en place des mesures allant dans sa mise à disposition de tous les clients qui le veulent », a insisté M. Nduwimana.
Sensibiliser la population à augmenter la production, du café
S’agissant des solutions pour faire face à ces nombreuses difficultés liées à la commercialisation du café burundais, M. Nduwimana a mentionné que la participation dans cette foire d’exposition leur a ouvert l’esprit. Il a informé qu’ils ont déjà créé des contacts qui les aideront à ouvrir les dépôts et les comptoirs du café burundais afin de le rendre disponible à tous les acheteurs internationaux. « Pour ce qui est de l’augmentation de la production du café, des séances de sensibilisation seront organisées à l’intention de la population burundaise en général, et des jeunes burundais en particulier. C’est l’une des stratégies de promouvoir le café, et les caféiculteurs burundais », a précisé M. Nduwimana.
Avit Ndayiragije
