A la fin de chaque trimestre, l’Association burundaise pour un monde de paix sans drogue (ABMPD) évalue les résultats des enfants qui sont réinsérés en milieu scolaire. Selon le représentant légal de cette association, Valentin Havyarimana, d’une manière générale, les résultats de ces enfants sont appréciables.
M. Havyarimana a fait savoir qu’une grande partie des enfants réinsérés à l’école par l’ABMPD suivent régulièrement les cours sauf quelques cas d’abandons scolaires. Il a indiqué que les résultats du premier trimestre ont été bons et il espère que ceux du deuxième trimestre seront encore mieux. Car, au premier trimestre, il y a ceux qui ont encore de mauvaises habitudes de la rue comme les disputes. Il a souligné que pour mieux réussir, ces enfants ont besoin d’un suivi régulier de la part des éducateurs mais aussi de l’entourage. En cas de moindre relâchement, ils peuvent abandonner l’école et retourner en situation de la rue. C’est pourquoi, la collaboration entre l’ABMPD et les éducateurs est très important. Cette association effectue des visites à l’école afin de constater les comportements de ces enfants quand ils sont à l’école.
Des primes d’encouragement
M. Havyarimana a souligné que cette association encourage les enfants réinsérés en milieu scolaire en leur donnant par exemple des primes d’encouragement. Cela les incite à améliorer le rendement. Notre interlocuteur a dit que les résultats des enfants réinsérés en milieu scolaire dépendent de plusieurs facteurs. C’est pourquoi le concours de tout un chacun s’avère nécessaire. Aussi, les éducateurs doivent consacrer un temps supplémentaire à ces enfants dans l’objectif de les redresser. Les éducateurs doivent également être d’un esprit de patience, car, au début de l’année, ces enfants sont difficiles à gérer.
M. Havyarimana interpelle les éducateurs et les parents de ces enfants à travailler en synergie afin de relever leur rendement. Il en appelle à l’effort de chacun afin d’aider les enfants qui sont encore en situation de rue pour qu’ils retournent à l’école. En effet, la place de tous les enfants est à l’école.
Fidès Ndereyimana