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Le ministre burundais en charge des finances, Domitien Ndihokubwayo, a tenu le mardi 3 août 2021 , un point de presse sur la 58e édition de la réunion des gouverneurs africains à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international qui se tient au Burundi sous le thème : « La numérisation pour une reprise inclusive et une croissance soutenue ». Ce sera une occasion de présenter les opportunités d’investir au Burundi.
Le ministre Ndihokubwayo indique que les ministres africains en charge des Finances et de la planification sur développement ainsi que les gouverneurs des Banques centrales d’Afrique, se rencontrent chaque année dans le cadre du Caucus africain en leur intention. Selon lui, ce dernier a été créé en 1963 dans le but de renforcer la voix des gouverneurs africains au sein du Fonds monétaire international et du Groupe de la Banque mondiale en ce qui concerne les questions de développement sur le continent africain.
M. Ndihokubwayo signale que ce caucus africain est un plateau d’échanges qui, pour cette année, porte sur le thème : « La numérisation pour une reprise inclusive et une croissance soutenue ». Il précise que ce sujet est bien choisi et arrive à point nommé compte tenu du contexte économique auquel font face, présentement, les Etats et les populations.
Les entraves de la transformation structurelle du continent
Le ministre burundais en charge des finances a laissé entendre que les discussions porteront sur les défis majeurs qui entravent la transformation structurelle du continent, surtout en ce qui concerne le développement numérique. Ces discussions porteront également sur des voies de sortie grâce à l’appui technique adapté pour rendre les économies africaines plus résilientes.
« Le moment d’échanges entre les grands acteurs économiques africains sur les informations prépondérantes et pertinentes pour l’avenir de l’Afrique est ouvert durant ces trois jours de réunion annuelle des gouverneurs africains à la Banque mondiale et au FMI. De même, ces discussions permettront à présenter les opportunités d’investir au Burundi, puisque cette 58e édition du caucus africain se tient dans notre pays», souligne M. Ndihokubwayo.
Le ministre burundais en charge des finances mentionne qu’il a déjà eu l’occasion de rencontrer quelques ministres avec qui il a échangé sur les résultats attendus de ce caucus africain. M. Ndihokubwayo se réjouit que plusieurs délégations aient pu effectuer le déplacement jusqu’à Bujumbura et que d’autres participe en mode virtuel.
Ezéchiel Misigaro
