Le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye a atterri, le mardi 30 avril 2024, à l’Aéroport international Melchior Ndadaye. Il était de retour d’une mission de travail en république du Kenya. Il avait pris part aux assises du 21e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement avec l’Association internationale pour le développement (Ida) pour la reconstitution du portefeuille de cette dernière.
Selon Rosine Guilène Gatoni, porte-parole du chef de l’Etat, le sommet a été une opportunité des chefs d’Etat de présenter les projets prioritaires qui doivent être prise en compte par les partenaires au développement. Mme Gatoni a fait savoir que le chef de l’Etat burundais a, à son tour, présenté les projets prioritaires que le Burundi a choisis pour son développement et qui cadrent avec la vision du pays visant l’émergence du Burundi en 2040 et le développement en 2060. Elle a ajouté que le numéro Un burundais a également montré les défis qui handicapent le développement des Etats africains y compris le Burundi notamment les changements climatiques.
Pour ce qui est de la présentation des projets de développement projetés par le pays pour atteindre le développement, Mme Gatoni a signalé que le chef de l’Etat burundais a présenté les projets clés mis en avant par le pays notamment dans le domaine social, le domaine des infrastructures, le domaine de l’énergie et des ressources naturelles, etc. Le chef de l’Etat a présenté le projet de construction du chemin de fer pour faciliter le volet du commerce entre les Etats africains.
Mme Gatoni a en outre dit que le sommet a été une opportunité pour le chef de l’Etat de rencontrer ses homologues pour échanger sur les questions de développement ainsi que des différents investisseurs désirant investir au Burundi. Le chef de l’exécutif burundais a, selon Rosine Guilène Gatoni, rencontré des investisseurs de la société Aga Khan désirant investir au Burundi notamment dans le domaine de la santé en y installant un grand hôpital de référence, l’hôtellerie ainsi que l’internet via un grand réseau de leur fibre optique.
Le Burundi a accru son niveau de PIB de 2,8% au cours de 3 années de financement de l’Ida
Pour ce qui est de la reconstitution du portefeuille de l’Ida, le chef de l’Etat burundais a signalé, lors du Sommet que le produit intérieur brut (PIB) du Burundi a légèrement monté à 2,8 % et les décaissements de fonds ont monté en croissance de 17,1% à 31,6% pendant les trois années de financement de l’Ida. Cela a positionné le pays des mille collines parmi les premiers Etats africains qui ont accru le niveau de décaissements de fonds de l’Association internationale pour le développement (Ida) pour l’exécution des projets financés par cette dernière à travers la Banque mondiale. Le chef de l’Etat burundais a ainsi plaidé pour l’accroissement des fonds octroyés par l’Ida dans les trois années à venir en vue de poursuivre les projets clés de développement pris en compte par les Etats mais surtout pour pallier le défi des changements climatiques qui handicapent le développement des pays actuellement.
Laurent Mpundunziza