Le président du Sénat, Emmanuel Sinzohagera est rentré d’une mission de travail effectuée en République fédérale de Russie, le dimanche 25 mai 2025. Il avait participé au 11e congrès international d’écologie. Dans une interview accordée à la presse, il a indiqué qu’au cours dudit congrès abordé sous le thème : « La planète terre, l’harmonie entre l’homme et la nature », les participants ont souligné que la planète terre est l’unique maison où doit vivre l’humanité toute entière, d’où il s’impose de faire preuve de responsabilité pour la protéger.

Des panels de discussions organisées sur des thèmes variés, dont la sécurité alimentaire, ont été abordés dans un contexte de changement climatique, a souligné le président du Sénat Sinzohagera. Partant des expériences de leurs pays respectifs et initiatives déjà entreprises en matière de la sécurité alimentaire, de résilience face au changement climatique et de développement durable, les parties prenantes ont constaté que les pays ne jouissent pas de la sécurité alimentaire à parts égales même si les effets des changements climatiques n’épargnent personne.
A cet effet, dit-il, les participants sont convaincus que la pression du changement climatique pèse lourdement sur la sécurité alimentaire. Il est donc nécessaire de faire preuve d’une responsabilité partagée et d’une solidarité internationale, de construire des partenariats internationaux et des collaborations en matière des sciences et technologies et des innovations, etc., afin de faire face aux changements climatiques, d’assurer la sécurité alimentaire et s’inscrire dans la dynamique du développement durable.
Toutefois, affirme-t-il, malgré les efforts des uns et des autres pour préserver la nature, les participants ont épinglé une large gamme de défis communs causés par le dérèglement climatique. Ce sont notamment la perte de la diversité, la dégradation de l’environnement, la déforestation, la pollution causée par des déchets plastiques, etc. Et de tels défis de l’environnement nécessitent des réponses coordonnées, communes et immédiates.
Renforcer les synergies, un des moyens de rendre les communautés résilientes
« La crise écologique résulte des actions humaines et est responsable des problèmes environnementaux. Et, pour atteindre à l’harmonie entre l’homme et la nature, il faut renforcer des synergies pour rendre les communautés résilientes, mobiliser des budgets supplémentaires pour mettre à l’échelle des technologies résilientes et faciliter l’accès aux financements en faveur des pays vulnérables », a suggéré M. Sinzohagera dans son intervention lors des assises. Et d’ajouter que le développement durable repose sur la combinaison simultanée de la protection de l’environnement, le développement économique et la préservation de la cohésion sociale.
En marge de ce sommet, M.Sinzohagera s’est entretenu avec son homologue russe sur le renforcement des relations bilatérales et surtout en renforçant les relations économiques. Par là, M.Sinzohagera a fait appel aux investisseurs russes de venir investir au Burundi, pays qui regorge beaucoup d’opportunités d’affaires. Les deux personnalités se sont entretenues également sur la digitalisation des services du Sénat burundais pour les rendre efficaces, étant donné que la prochaine législature sera composée de 13 sénateurs uniquement.
Donathe Ndayisenga